Roumanie : Les investissements immobiliers commerciaux augmentent en 2022

En 2022, les investissements dans des actifs immobiliers commerciaux en Roumanie ont atteint au moins 1,2 milliard d’euros, marquant le chiffre d’affaires le plus élevé du marché depuis 2007, a déclaré la société américaine de services professionnels et de gestion d’investissement Colliers.

Ce résultat marque également le deuxième meilleur résultat de la Roumanie depuis la chute du communisme à la fin de 1989 et renforce le potentiel de croissance à long terme du pays, a déclaré Colliers dans son rapport Highlights 2022 CEE-6 Real Estate Market.

La flambée des coûts des matériaux de construction a exercé une pression sur les projets immobiliers en cours de construction.

Malgré l’essor du travail à distance, l’offre de bureaux sur le marché est restée rare par habitant. De nouveaux centres de services aux entreprises, tels que ceux du constructeur automobile Ford et du groupe technologique américain Booking, sont entrés sur le marché roumain et les entreprises cherchent à s’étendre au-delà de Bucarest, en consolidant les marchés régionaux.

Une augmentation des grandes installations de production est également à l’horizon pour la Roumanie, avec d’importants investissements et délocalisations en cours. Le fabricant finlandais Nokian Tyres déménage de Russie et investit 650 millions d’euros dans une usine dans la ville d’Oradea , dans le nord-ouest du pays, tandis que la société roumaine Prime Batteries Technology, aux côtés de l’investisseur européen dans le domaine de l’énergie durable, EIT InnoEnergy, investit 1 milliard d’euros dans une usine près de Bucarest .

Le rapport Colliers a également souligné l’accélération des projets d’infrastructures ferroviaires et routières en Roumanie, ces derniers devant augmenter de 50 % d’ici 2027.

Pologne : Goldman Sachs prend le contrôle de l’un des principaux fonds d’investissement du pays

Goldman Sachs vient de consentir à l’acquisition du fond d’investissement Néerlandais NN  Investment Partners pour 1,6 milliards d’euros. Ce dernier, gérant plus de 300 milliards d’euros d’actifs dans le monde, est également l’un des principaux fonds en Pologne.

Présent depuis 1997, au travers de sa filiale NN Investment Partners TFI S.A. qu’il possède à auteur de 55% des actifs – les 45% restants appartenant à la banque ING Bank Śląski, également sous capitaux néerlandais – il gère 24 milliards de zlotys d’actifs (5,2 milliards d’euros). L’acquisition par Goldman Sachs d’NN Investment Partners permet ainsi de facto à l’américain de prendre le contrôle sur la filiale polonaise.

Allemagne : L’indice DAX bat un record historique

Le DAX qui analyse la performance des 30 plus grandes sociétés allemandes cotées en bourse vient de dépasser les 16 000 points, un niveau encore jamais atteint. Si la valeur des entreprises cotées en bourse a explosé ces dernières années en raison de la politique des banques centrales américaines et européennes, la croissance continue de l’indice DAX témoigne néanmoins fidèlement de la confiance des investisseurs dans la reprise économique allemande.

La hausse importante des cours ces deux derniers jours à l’origine de ce dépassement est également liée aux récentes déclarations américaines sur l’inflation aux États-Unis. L’alerte sur le renchérissement important des prix chez les producteurs américains a mécaniquement réorienté les investissements vers les entreprises allemandes.

Pologne : L’économie polonaise vient officiellement de retrouver son niveau d’avant crise

L’institut national des statistiques polonais, le GUS, vient d’annoncer officiellement le dépassement par l’économie de son niveau ante-COVID. En effet, bénéficiant d’une très forte  reprise de son activité économique, le pays vient d’enregistrer une croissance de 10,9% de son PIB au second trimestre 2021 par rapport à l’année précédente.

Cette croissance très forte du PIB permet ainsi à la Pologne de compenser l’ensemble des pertes enregistrées par la récession – 3% – de l’année précédente. Le pays fait ainsi parti des rare pays dans le monde avec les États-Unis et la Chine à avoir retrouvé son niveau économique d’avant-crise.

Roumanie : Une croissance économique relevant presque du miracle

La Roumanie fait partie des rares pays au monde avec la Chine, la Corée du Sud, le Chili, l’Australie et la Lituanie à avoir affiché une activité économique en croissance lors du quatrième trimestre 2020. Si les restrictions sanitaires ont fortement impacté l’ensemble des économies du continent européen, ce dernier trimestre 2020 a néanmoins permis à la Roumanie de limiter la contraction de son PIB à 3,9% et de prendre de l’avance sur le redémarrage de son économie.

C’est donc dans ce contexte que la Commission Européenne, au vu du dynamisme retrouvé de l’économie dace et des nouveaux investissements publics, privés et européens engagés, revoie à la hausse la croissance de ce pays pour cette année 2021, 7,4% contre 4,8 pour l’ensemble de l’UE.

La résilience de la Roumanie à la crise est en grande partie, selon l’académie d’études économiques de Bucarest, liée à la grande capacité d’adaptation du secteur tertiaire roumain. Celui-ci étant récent, notamment dans les secteurs à très forte valeur ajoutée, bénéficie d’un dynamisme qui le rend particulièrement flexible et résilient dans son management des ressources humaines.

Si les performances roumaines sont assez éloquentes, il est toutefois nécessaire de rappeler le bénéfice qu’apporte les fonds européens au pays. Dans le cadre financier pluriannuel 2021-2027 la Roumanie recevra près de 80 milliards d’euros. Ils se composent notamment de 18,8 milliards de PAC, 26,8 milliards de fonds de cohésion ainsi que de 32,3 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance européen. Ces fonds devront ainsi améliorer l’inclusivité de l’économie roumaine parmi les plus inégalitaire d’Europe et renforceront les capacités d’absorption des investissements européens émis dans le pays.

Italie : Un rebond encourageant pour l’économie italienne

Le fond monétaire international revoit à la hausse les perspectives de croissance économique de l’Italie pour cette année 2021 et envisage même une reprise plus intense de l’activité qu’en Allemagne.

Succédant à une chute de 8,9% en 2020 du fait de la crise sanitaire, le rebond de l’activité économique de la péninsule italienne sera de 4,9% cette année, poursuivi par une croissance de 4,2% en 2022. Ces chiffres sont ainsi supérieurs à ceux de l’Allemagne qui devrait enregistrer un PIB en hausse respectivement de 3,6% et 4,1% en 2021 et 2022.

Pologne : Les investissements directs étrangers polonais en constant développement

La Pologne connait depuis plusieurs années au sein de ses entreprises un changement de stratégie croissance très significatif de l’état de développement du pays. Destinataire entre 2015 et 2020 de près de 65 milliards d’euros d’IDE – le triple des investissements polonais à l’étranger – une nouvelle dynamique naît dans ce pays de 38 millions d’habitants devenu trop petit pour assurer la croissance de ses acteurs économiques nationaux.

En effet, alors que les investissements ont cru de 1,5 milliards d’euros en 2020 poursuivant leur hausse record de l’année précédente, ce sont un quart des entreprises cotées à la bourse de Varsovie qui y ont pris part et 72% qui envisagent une croissance de leurs activités hors des frontières nationales dans les prochaines années.

Parmi les secteurs polonais en expansion se trouvent notamment celui de l’extraction minière avec le groupe KGHM Polska Miedź, celui des jeux-vidéo avec le rachat par CD Projekt des studios canadiens Digital Scapes ou encore celui de la médecine avec Mercator Medical qui vient d’investir en Thaïlande.

Pologne : Le secteur industriel, pilier de la croissance polonais au cours du second semestre 2021

La Pologne fait preuve d’une activité industrielle extrêmement intense depuis le début de cette année avec une augmentation de la production de 18.6% par rapport à l’année 2020 et une augmentation des prix de 7%.

Bénéficiant très favorablement de la reprise de l’économie mondiale avec des carnets de commandes pleins pour les mois à venir, elle est également destinatrices de très nombreux investissements industriels à long terme. Les acteurs industriels conscients des risques d’insécurité de plus en plus pressants pesant sur leurs approvisionnements en Asie souhaitent développer des partenariats pérennes en Europe centrale et rapprocher leur production des foyers de consommation européen.

Les secteurs affichant les plus nettes croissance sont ceux de l’électronique et de la production d’appareils électriques. Ils sont respectivement responsables, selon le think tank Polski Instytut Ekonomiczne, l’institut économique polonais, de 47,5 et 38,3% de la croissance industrielle polonaise de cette année.

République Tchèque : L’Etat tchèque se voit approuver le plan de relance de 7 milliards d’euros

La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen,  vient d’apporter son accord à la République Tchèque dans le cadre du grand plan de relance de 800 milliards décidé par l’Europe des 27. La part revenant à ce voisin de la Bavière s’élève à 7 milliards d’euros étalés sur cinq ans jusqu’en 2026 avec une première enveloppe de 910 millions d’Euros.

Ce versement devra néanmoins remplir certaines conditions relatives à la transparence de l’utilisation de ces fonds. La vigilance de l’exécutif européen en ce domaine est particulièrement sollicitée en ce qui concerne la République-Tchèque. Le président de ce pays, Andrej Babis étant lui-même au centre d’un grave conflit d’intérêt impliquant sa holding Agrofert.

La grande majorité de ces crédits seront orientés principalement, à hauteur de 65%, vers la transition énergétique et la transformation numérique de cet Etat de 10.7 millions d’habitants. Les 35% restants seront quant-à eux alloués à la santé, la recherche et l’éducation.

AUTRICHE : Les affaires de l’Autriche au Japon connaissent un nouvel essor en cette sortie de crise

Deuxième marché asiatique pour l’Autriche après la Chine, le commerce austro-nippon se rapproche de son dernier record de 2019 lorsque furent atteints les 1.52 milliards d’euros d’exportation côté germanique.

Avec 1400 entreprises agissant à l’export dont près de 80% des PME, ce sont 750 millions d’euros de biens et services conçus en Autriche qui ont été achetés entre janvier et mai 2021 par les japonais. Ces exportations poussées en particulier par le succès sur l’île de la Mercédès Classe G  dont l’équipementier Magna Autriche est un grand sous-traitant comprennent tant des produits pharmaceutiques que du matériel industriel et certains produits de consommation.