Roumanie : PepsiCo transforme une usine roumaine de snacks en un hub européen

L’investissement devrait être achevé en 2024. Il comprenait l’ajout de trois lignes de production et la construction d’un nouvel entrepôt automatisé.

En outre, des progrès significatifs en matière d’automatisation ont été mis en œuvre et un plan de développement complet a été élaboré pour l’usine de snacks PepsiCo.

L’usine de Popești-Leordeni a actuellement une capacité de production annuelle de 39 000 tonnes et dessert 17 pays : Roumanie, Bulgarie, Moldavie, Grèce, Chypre, Albanie, Monténégro, Serbie, Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Hongrie, Ukraine, Kosovo, Macédoine du Nord, République tchèque et Slovaquie.

Bulgarie : Pasabahce investit 14 millions d’euros pour augmenter la production de l’usine

Le producteur de verrerie Pasabahce Bulgaria, qui fait partie du groupe turc de fabrication de verre Sisecam, investit 28,5 millions d’euros (30 millions de dollars) dans la modernisation et l’expansion de la capacité de son usine de la ville de Targovishte, dans le nord-est de la Bulgarie.

L’investissement permettra d’automatiser et d’optimiser le processus de production, notamment grâce à de nouveaux équipements techniques, a indiqué le ministère de l’Innovation dans un communiqué de presse.

Pasabahce Bulgarie fabrique du verre flotté, des emballages en verre, de la verrerie et de la fibre de verre. Elle a une capacité de production allant jusqu’à 150 000 tonnes par an, les produits fabriqués dans l’usine étant exportés vers l’Europe, l’Amérique et l’Afrique du Nord. Sisecam fabrique du verre plat en Bulgarie via son unité Trakya Glass Bulgaria, également à Targovishte, du verre automobile via Sisecam Automotive Bulgaria et produit également du carbonate de soude via Solvay Sodi à Devnya, une joint-venture avec le groupe belge Solvay.

En Europe du Sud-Est, le groupe Sisecam exploite également des usines en Turquie, en Roumanie et en Bosnie-Herzégovine.

Portugal : Pepsico transforme les déchets végétaux en énergie renouvelable

PepsiCo Portugal a lancé un nouveau projet qui convertit les déchets en énergie renouvelable dans son usine de snacks à Carregado, une première pour PepsiCo en Europe du Sud.

Le projet comprend un nouveau biodigesteur qui transformera les déchets organiques en biogaz avec un investissement total de 7,5 millions d’euros. Le projet commencera la construction en avril de cette année.

Outre la réalisation d’une réduction de 30 % des émissions de carbone à l’usine de Carregado, le biodigesteur contribuera également à réduire la consommation de gaz en permettant à l’installation d’utiliser le biogaz produit au cours du processus de digestion anaérobie. Le biogaz est ensuite utilisé directement comme combustible dans les différentes étapes de production, ainsi que pour l’assainissement des lignes de production et le chauffage des eaux sanitaires des salles de douche et de la cafétéria.

Le nouveau biodigesteur utilisera les boues produites à la station d’épuration de l’usine et les épluchures de pommes de terre, ainsi que d’autres déchets alimentaires impropres à la consommation. Ces déchets sont prétraités et convertis en un composé organique propre qui est ensuite transformé en biogaz par un processus anaérobie. Le biogaz se substituera directement au gaz naturel et sera prétraité dans une station d’épuration qui transforme le biogaz en biométhane.

Katharina Stenholm, directrice du développement durable de PepsiCo Europe, a déclaré : « Nous sommes fiers de commencer l’année en annonçant ce nouveau biodigesteur, une première pour PepsiCo en Europe du Sud. Désormais, nous allons accélérer la collaboration avec nos partenaires pour nous assurer que nous disposons de la bonne infrastructure et des bons écosystèmes pour apporter des changements positifs à travers la chaîne de valeur.

Nelson Sousa, directeur d’usine de PepsiCo au Portugal, a ajouté : « Nous espérons que ce projet sera une étude de cas montrant les meilleures pratiques de développement durable de PepsiCo au niveau européen, et sera également un exemple de circularité et de reconversion au niveau local, puisque le projet espère d’utiliser à l’avenir des déchets extérieurs à notre usine ».

PepsiCo s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de plus de 40 % d’ici 2030 et à atteindre zéro émission nette d’ici 2040, une décennie plus tôt que prévu dans l’Accord de Paris.

Espagne : IDM ouvre une nouvelle infrastructure

IDM, l’une des entreprises leaders dans la fabrication de machines et appareillages pour le travail en serre, a ouvert une nouvelle infrastructure dans le centre industriel d’Almeria.

« Avec l’agrandissement de la nouvelle surface, nous avons eu l’opportunité de moderniser et d’automatiser tous les processus de production pour être beaucoup plus compétitifs au niveau national et international », déclare Alessandro Talluto d’IDM.

La structure est divisée en deux étages, un où toute la préparation du matériel a lieu et un où toute la machinerie est assemblée, emballée et expédiée à divers clients à travers le monde.

« Depuis plus de 20 ans, notre objectif est d’offrir des solutions efficaces et durables à de vraies problématiques dans un secteur en pleine expansion, celui des serres. »

L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de machines pour les traitements phytosanitaires, tant au sol que sur rails, de plateformes pour le travail en hauteur et bien plus encore.

Autriche : 8,8 milliards d’investissements publics et privés dans le secteur agricole

Afin de soutenir la modernisation des activités agroalimentaires et sylvicoles autrichiennes, le gouvernement fédéral autrichien a mobilisé 763 millions d’euros pour inciter les acteurs nationaux investir.  En aidant à hauteur de 7 % les investissements globaux, 14% ceux présentant un intérêt écologique et attribuant 74 millions d’euros de projets de numérisation, ce sont 8,8 milliards d’euros d’investissements publics et privés qui ont pu être mobilisés.

Ce programme implique aussi bien les petites exploitations que les grandes. Le gouvernement laisse la part belle au secteur laitier. Celui-ci représente en effet 10 % de l’ensemble des demandes effectuées.  Il permettra outre la modernisation du matériel de production, également la construction des systèmes photovoltaïques dans les exploitations ou encore le développement d’équipement de valorisation de la biomasse.

UKRAINE : Volodymyr Zelensky promulgue une loi dérégulant la vente de biens fonciers agricoles

Depuis le 1er juillet 2021, l’Ukraine autorise la vente de terres agricoles auparavant disponibles qu’à la location. Souhaitant moderniser et dynamiser son secteur agricole totalisant 32,5 millions d’hectares terres arables parmi les plus fertiles du monde et à l’origine 15% de son PIB, elle a mis en place une plateforme en ligne dans l’optique de permettre un regroupement progressif de ses parcelles et mobiliser les investissements.  

Soucieuse de préserver ses intérêts nationaux, un référendum national sera organisé prochainement afin de décider de l’ouverture du marché aux investisseurs étrangers. L’achat de terre reste pour l’instant limité aux citoyens ukrainiens jusqu’à 100 hectares puis sera autorisé en 2024 aux entreprises jusqu’à une limite de 10 000 hectares de terres.  

Malgré la pandémie les chaînes de magasins accélèrent les investissements.

La chaîne allemande de discount alimentaire Lidl a décidé d’allouer pour le développement en Pologne 50% de plus de fonds par rapport à 2020. La chaîne de 700 magasins qui embauche 23 000 d’employés lance au printemps la construction d´un nouveau de distribution avec 200 nouveaux postes de travail. Pareil pour la droguerie Rossmann qui pense ouvrir en Pologne durant l´année 2021, 100 magasins supplémentaires. Aussi, la chaîne Auchan a le projet de développer la franchise.

Pologne : Ouverture du premier magasin Carrefour Bio

A Varsovie, Carrefour Pologne a inauguré son premier supermarché bio. La Pologne est le quatrième pays intégré au groupe Carrefour à ouvrir un magasin 100% bio après la France, l’Espagne et la Belgique.

Situé à Varsovie, ce premier magasin Carrefour Bio de Pologne propose 2 500 produits, dont quelques articles exclusifs dans le réseau des magasins au niveau national. Le magasin 100% bio propose plus de 50 produits en vrac et un espace « Food to Go » où les consommateurs trouvent des produits bio (soupes, sandwichs, café, …) préparés sur place. Cette inauguration s’inscrit dans le cadre du programme Act for Food et vise à renforcer l’offre bio en Pologne pour répondre à la forte demande locale.

Pologne : Kellogg investit dans l’usine de Pringles

Kellogg Co. augmente la production de Pringles en Europe. L’entreprise a annoncé un nouvel investissement de 120 millions de dollars dans son usine de Pringles à Kutno, en Pologne, située dans la zone économique spéciale de Lodz.

L’usine, qui produisait à l’origine Special K, a ouvert ses portes en 2008. En 2014, l’entreprise s’est dotée d’une ligne de fabrication Pringles. La présence de Kellogg dans la zone économique spéciale de Lodz a créé plus de 400 emplois dans l’économie locale. Le nouvel agrandissement annoncé permettra de créer 100 emplois supplémentaires.

« Nous savons que les consommateurs adorent Pringles et nous constatons une croissance continue pour Pringles sur tous nos principaux marchés en Europe », a déclaré Dave Lawlor, président des activités européennes de Kellogg. « Cet investissement nous permettra d’augmenter notre production alimentaire pour répondre à la demande croissante. »

La Pologne adhère au Fonds international des Nations Unies pour le développement agricole

Le Président Andrzej Duda a signé une loi qui permettra à la Pologne d’adhérer au Fonds international de développement agricole (FIDA), créé en 1976 à Rome. Le FIDA est une organisation appartenant au système des Nations Unies. C’est la seule des 15 organisations de ce type qui ne compte pas encore la Pologne parmi ses membres.

L’objectif principal du FIDA est de lever des fonds et de les mettre à disposition à des conditions préférentielles pour les besoins du développement agricole dans les pays. Selon le bureau du président, l’adhésion au Fonds permettra à la Pologne d’accroître sa participation à la coopération internationale dans le domaine de l’agriculture et de la promotion des produits agricoles polonais.