Pologne : L´économie se portera mieux

Lors du Forum économique mondial, à Davos, Mateusz Morawiecki, le Premier Ministre Polonais, a annoncé que l´économie en Pologne se portera cette année mieux que de nombreux analystes du marché le supposent. Il a souligné l´importance du Sommet climatique qui a eu lieu à Katowice en décembre dernier où on a réussi à rédiger un « rulebook » – la feuille de route pour la mise en œuvre des accords de Paris. Le 1er Ministre a montré sa satisfaction, car le système fiscal, les investissements en Pologne et dans d’autres pays de la région d’Europe centrale ont été au coeur des discussions. Ce sont des sujets très importants, grâce auxquels la Pologne attire la croissance économique.

Morawiecki calme les dernières prévisions et rappelle que le Fonds monétaire international indique que la croissance du PIB mondial passera de 3,7% à 3,5% en 2019 ce qui n’est pas un ralentissement brusque.

Le Premier Ministre estime que la Pologne est l’un de ces pays qui gèrent très bien la dette publique. Elle réduit sa dépendance à l’égard des pays étrangers, comme le prouve la crédibilité de sa politique financière.

Allemagne : financement d’un centre de recherche sur les batteries pour véhicules électriques

Le gouvernement va financer un centre de recherche dans le but d’offrir aux entreprises allemandes le savoir-faire nécessaire au développement des cellules de batterie pour les véhicules électriques. Cette initiative du ministre des Sciences vise à concurrencer les producteurs asiatiques leaders sur le secteur. Une enveloppe de 500 millions d’euros sera débloquée pour soutenir la recherche sur la technologie des cellules de batterie de prochaine génération.

La ministre de l’Éducation et de la Recherche, Anja Karliczek, a déclaré : « L’industrie automobile allemande ne devrait pas dépendre de fournisseurs asiatiques, ce n’est pas seulement une question d’indépendance, mais aussi de maintien de la compétitivité de l’économie allemande.»

Peter Altmaier, le ministre de l’Économie, a également indiqué qu’1 milliard d’euros supplémentaires seraient débloqués pour soutenir des alliances entre les entreprises prêtes à investir dans une production à grande échelle de cellules de batterie en Allemagne.

 

La Commission européenne a lancé sa propre European Battery Alliance (EBA) en 2017 dans le but de soutenir la production de l’UE. Jusqu’à présent, le suédois Northvolt a été le seul concurrent européen sérieux à émerger. L’Allemagne veut donc instaurer les bases d’une production de batteries à grande échelle en Europe.

Allemagne : 2ème pays le plus innovant au monde

L’indice Bloomberg a publié sa septième édition du classement des pays les plus innovants au monde. Pour départager les États, des dizaines de critères ont été analysés à l’aide de sept indicateurs, comme les dépenses de recherche et développement, les capacités de fabrication et la concentration d’entreprises publiques de hautes technologies.

En tête du classement on retrouve pour la 6ème fois consécutive la Corée du Sud qui se distingue notamment par sa productivité et le nombre de dépôt de brevet bien plus élevé que ses concurrents.

Cependant, les améliorations apportées par l’Allemagne en matière de recherche et développement, d’efficacité des services, de la valeur ajoutée et du nombre de chercheurs ont pratiquement amené la plus grande économie d’Europe à égalité avec la Corée du Sud. Ces bons résultats sont en grande partie battis autour des géants industriels tels que Volkswagen, Bosch et Daimler.

Dans le top 15 on retrouve 10 pays européens, signe que l’Europe veut désormais s’inscrire en tant que pôle international de l’innovation. La Finlande augmente de 4 places et est classée 3ème pays le plus innovant, suivi de près par la Suisse. La Suède se classe 7ème, la France arrive en 10ème position, juste après le Japon. De la 11ème à la 15ème place on retrouve le Danemark, l’Autriche, la Belgique, l’Irlande et finalement les Pays-Bas.

Réunion germano-britannique sur les opportunités commerciales à l’heure du Brexit

Les entreprises du Royaume-Uni et de l’État fédéral allemand de Rhénanie du Nord-Westphalie sont des partenaires économiques de confiance depuis des décennies et sont bien décidés à ce que le Brexit ne change rien à cela. Le ministère des Affaires économiques, de l’Innovation, de la Numérisation et de l’Énergie de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ainsi que les présidents de la Chambre de commerce et d’industrie de Westphalie du Nord ont organisé une réunion économique à la Conférence d’Aston à Birmingham le 24 janvier.

Cet événement rassemblera des entreprises allemandes et britanniques, des représentants d’universités et de départements du développement économique. Ils se retrouveront pour chercher des réponses communes sur la manière de poursuivre et d’améliorer les relations économiques précieuses et solides entre les deux économies.

Pologne : Record d’investissements pour l’année 2018

Plus de 100 transactions immobilières, en termes d’investissements, ont été réalisées durant l’année 2018, pour un volume total de 7.2 milliards d’euros. Cela représente une augmentation de 45%, ou de 2.2 milliards d’euros, par rapport à 2017.

En effet, plus de 2.75 milliards d’euros ont été investis dans le secteur des bureaux, 2.5 milliards ont été investis dans le secteur de la vente au détail et près de 2 milliards d’euros ont été alloués au secteur de l’industrie. Enfin, 120 millions d’euros ont été investis dans le secteur de l’hôtellerie.

Même si le secteur des bureaux est le principal centre d’intérêt des investisseurs, celui de l’industrie est de plus en plus sollicité, secteur qui enregistre une croissance significative d’un trimestre à l’autre.

Atterrissage contrôlé pour l’économie allemande

Le PIB allemand a augmenté de 1,5% en 2018. Ce chiffre représente certes une baisse par rapport aux années précédentes, mais l’Allemagne enregistre un excédent budgétaire record : 1,7% du PIB, soit 59,2 milliards d’euros.

Après deux ans d’une croissance exceptionnelle et largement supérieure à la moyenne, le rythme de l’économie allemande semble ralentir et revenir à un niveau normal. Cependant, malgré les peurs qui avaient été exprimées suite à l’annonce du recul de 0.2% du PIB au troisième trimestre dernier, la récession technique (deux trimestres négatifs consécutifs) ne semble pas être d’actualité. En effet, selon l’Office fédéral de la statistique, une légère hausse est à prévoir pour le quatrième trimestre. Ces derniers ont d’ailleurs estimé que sur l’année complète, le PIB affichera une progression de 1,5%.

Pour rappel, lors des deux années précédentes le PIB affichait une hausse de près de 2,2%. Ainsi, ces estimations représentent un léger décrochage, mais l’économie allemande rentrera tout de même dans sa neuvième année consécutive de croissance positive et enregistrera un excédent budgétaire record en hausse par rapport à 2017. D’après l’Office fédéral de la statistique : « Une vision à plus long terme montre que la croissance économique allemande en 2018 est supérieure à la moyenne de +1,2 % enregistrée au cours des dix dernières années ».

 

Un marché dynamique

La bonne santé de l’économie allemande s’explique notamment par le dynamisme de son marché intérieur. En effet, on enregistre en 2018 une augmentation de 1,1% de la consommation des ménages, de 1,3% du nombre de personnes sur le marché du travail, une hausse de 3,2% des salaires et enfin un accroissement de 4,8% des investissements par rapport à l’année dernière.

Certains secteurs comme celui des télécommunications et de l’information connaissent un véritable boom (+3,7%) ce qui a permis au secteur des services de dépasser pour la première fois en cinq ans celui de l’industrie.

 

Finalement, l’institut allemand pour la recherche économique (DIW) conclut que « Tout laisse à croire que le rythme de l’économie allemande revient à la normale après des années de croissance supérieure à la moyenne ».

Espagne : Le boom du capital investissement

D’après l’Association Espagnole du Capital de la Croissance et de l’Investissement (ASCRI), durant les 9 premiers mois de 2018, les fonds de capitaux étrangers investis sur le marché espagnol ont atteint un montant de 4,35 milliards d’euros.

Toujours d’après l’ASCRI le nombre de fonds internationaux opérant en Espagne est passé de 157 en 2016 à 184 en 2017,

Renforçant les perspectives de croissance de l’économie espagnole, de grandes agences d’investissement de capitaux telles que Permira, BC Partners, Cinven et KKR ont conclu de nombreux accords en Espagne.

Ayant enfin dépassé les difficultés de la crise économique, l’Espagne connaît désormais les plus hauts taux de croissance de l’Union Européenne, avec un chômage en baisse constante (13,3% en ce début d’année 2019 contre 16% en 2017).

Cette tendance semble d’ailleurs s’étendre sur le long terme. Zurita Miguel, directeur général chez ASCRI et partenaire gestionnaire au sein de la firme d’investissement espagnole Altamar Capital Partners le dit lui-même : l’Espagne est désormais une destination attractive pour les investisseurs.

Italie : Triodos IM entre sur le marché italien

La société spécialisée dans le domaine de la gestion d’actifs Triodos Investment Management (Triodos IM) vient tout juste d’entrer sur le marché italien, cela grâce à Erasmus Capital Partners, une multinationale basée en Italie qui apporte audits et conseils aux firmes de gestion d’actifs.

Triodos IM gère des projets d’investissements directs au travers de diverses stratégies depuis maintenant 25 ans dans des domaines aussi variés que l’agroalimentaire, la microfinance et les énergies renouvelables.

Selon Jacco Minnaar, directeur général de la société, cette introduction sur le marché italien est une opportunité à saisir afin de permettre à de plus en plus d’investisseurs d’apporter des solutions concrètes aux enjeux d’aujourd’hui, aussi bien sociaux qu’environnementaux auxquels l’Italie est confrontée.

Actuellement l’entreprise Triodos Investment Management gère un total de 4.2 milliards d’euros d’actifs à l’international.

Pologne : Les employeurs prévoient d’augmenter les salaires en 2019

Selon un rapport du quotidien Puls Biznesu, trois quarts des employeurs polonais prévoient d’augmenter le salaire de leurs salariés en 2019.

En effet, le pays est en plein boom économique, le pays compte énormément de start-ups, présentes dans des domaines très variés, et bon nombre d’entreprises polonaises ont terminé 2018 en manque de main d’œuvre.

Pour pallier à ce manque, elles comptent embaucher davantage de nouveaux salariés et augmenter les salaires qu’elles proposent, d’une part pour fidéliser, mais aussi pour devenir de plus en plus attractives.

Pologne : Plus de lobbyistes polonais à Bruxelles

Pour booster l’influence de la Pologne vis-à-vis de la législation européenne, Varsovie prévoit de créer un centre de lobbysme à Bruxelles entièrement dédié aux entrepreneurs polonais.

Contrairement aux entreprises françaises et allemandes, les entreprises polonaises qui se voient pourtant impactées par plus de 70% des lois européennes n’ont pour l’heure que trop peu d’influence sur ces lois.

Selon Marcin Ociepa, ministre polonais député de l’entrepreneuriat et des technologies, ce centre sera un instrument à disposition des entreprises polonaises afin de protéger efficacement leurs intérêts tout en permettant de gagner davantage d’opportunités de croissance.

L’enregistrement de cette organisation de lobbyisme polonais à Bruxelles devrait voir le jour dans les semaines à venir. Celle-ci devrait permettre à la Pologne de compenser son impact sur les décisions européennes en comparaison de l’Allemagne : aujourd’hui la Pologne ne compte à Bruxelles que 68 lobbyistes contre 1 400 pour l’Allemagne à titre d’exemple.