Portugal : Indico Capital Partners lance un fond de 46 millions d’euros

L’entreprise spécialisée dans la gestion de capital risque basée au Portugal Indico Capital Partners vient tout juste de lancer un fond d’investissement de 46 millions d’euros. Ce dernier est destiné à être investi dans les entreprises technologiques espagnoles et portugaises.

Selon la firme portugaise, il s’agit là du premier fond de capital risque portugais participant au développement de jeunes startups spécialisées dans les nouvelles technologies

Ce fond aura pour but d’identifier, investir et fournir un apport en capital pour les entreprises ibériques (encore davantage pour les firmes portugaises) spécialisée dans la SaaS (Software as a Service), B2B (business to business), intelligence artificielle (IA) ainsi que dans la cyber sécurité des plateformes digitales de B2C (business to customer).

D’une durée de 10 ans, ce fond sera investi sous la forme de 150 000 à 5 millions d’euros par entreprise, dépendant de leur degré de développement.

L’Indien OYO à la conquête du marché allemand

OYO est le plus grand réseau hôtelier indien, réparti dans 230 villes avec plus de 8500 hôtels, le groupe propose notamment des expériences de séjour standardisées à très bas prix. La société a connu une vague d’expansion mondiale et continue d’accroître sa présence à travers l’Europe. Après le Royaume-Uni, l’Espagne et le Portugal, la société s’installe à présent dans plusieurs villes d’Allemagne, notamment Munich, Hambourg, Nuremberg, Hanovre et Cologne. L’ouverture de ces nouveaux sites laisse entrevoir une grande vague d’embauche en Allemagne.

L’expansion en Allemagne vient seulement une semaine après l’implantation de nouveaux bureaux  aux Philippines. Avec cela, la société est désormais présente dans plus de 10 pays.

La Pologne en suisse pour faire du business

« Davos est un investissement rentable »- souligne Michał Krupiński, président de PEKAO, la plus grande banque d´investissements en Pologne. Le président, pendant les quelques jours de Forum, a donné lieu à plus de 50 rencontres, bien sûr avec des clients  MasterCard et Visa déjà existants, mais aussi avec de nouveaux clients.

Parmi ces derniers on notera la présence de Warsaw Genomics, société de biotechnologie de l’Université de Varsovie. La société crée des tests génétiques innovants permettant d’évaluer le risque de cancer. Une 1ère phase de tests sera destinée à vérifier si les employés de la banque sont « à risque ». Ensuite, les tests seront également accessibles aux clients.

Le 2ème contrat signé avec Synerise entame une coopération stratégique sur différents niveaux : l’éducation des étudiants et des enseignants et la numérisation des petites et moyennes entreprises. L’opération sera soutenue  par le géant américain Microsoft. PEKAO, avec PZU, leader en assurances, ont réussi à présenter des entreprises polonaises de poids en créant à ces fins à Davos la « Maison polonaise’’.

Pologne : Habana Labs va ouvrir un centre de R&D

Le fabricant israélien de puces à intelligence artificielle Habana Labs Ltd. va ouvrir un nouveau centre de recherche et développement à Gdansk, en Pologne. La société a aussi déclaré qu’elle allait embaucher des développeurs et des ingénieurs pour ce nouveau centre.

La société Intel avait, en novembre 2018, investit 75 millions de dollars US dans Habana Labs, investissement qui va financer  la construction ainsi que l’ouverture de ce nouveau centre de R&D.

République Tchèque : Deka Immobilien achète un important portefeuille d’actifs immobiliers à CTP

CTP, un important promoteur immobilier et gestionnaire de parcs d’entreprises en Europe centrale et orientale, va vendre 450 millions d’euros d’immobilisations tchèques au plus grand investisseur institutionnel allemend, Dika Immobilien.

Le portefeuille comprend en outre 36 immeubles de bureaux dans des emplacements stratégiques partout en République Tchèque.

Il s’agit ici de l’une des plus importantes transactions immobilières jamais réalisées dans le pays.

Allemagne : Arrêt total de l’utilisation du charbon pour 2038

La commission allemande du charbon a approuvé l’échéance fixée à 2038 pour mettre fin à l’utilisation du charbon et prévoit que l’Allemagne élimine toutes les centrales à charbon d’ici à la fin de cette période. Le gouvernement prévoit déjà de fermer des centrales au cours des trois prochaines années.

L’entente tant attendue prévoit le transfert d’au moins 40 milliards de dollars sur 20 ans aux régions houillères les plus impactées. La commission demande également au gouvernement de protéger les ménages de la hausse des prix de l’électricité qui devrait suivre la suppression progressive.

« Le monde entier observe comment l’Allemagne – une nation basée sur l’industrie et l’ingénierie, la quatrième plus grande économie de notre planète – prend la décision historique de supprimer progressivement le charbon », a déclaré Johan Rockstroem, directeur de l’Institut pour le climat de Potsdam, « Cela pourrait se répercuter à l’échelle mondiale et constituer la transition énergétique la plus rapide de l’histoire. »

Italie : ENI SpA investit 3,3 milliards de dollars dans la raffinerie Adnoc

Claudio Descalzi, directeur général de l’entreprise italienne d’hydrocarbures ENI SpA a annoncé un investissement de 3,3 milliards de dollars afin de faire l’acquisition d’une part de 20% de la compagnie Adnoc (Abu Dhabi National Oil Company).

1er investissement de la firme ENI SpA en dehors de l’Italie et de l’Allemagne, celui-ci devrait permettre à cette dernière d’augmenter sa capacité de raffinage actuelle de 548 000 barils par jour de 35%.

Enfin, cet investissement dans Adnoc, 4ème plus grande entreprise de raffinage au monde, permettra à ENI SpA de diminuer son seuil de rentabilité de 50% à un prix d’environ $1.50 le baril.

Pologne : L´économie se portera mieux

Lors du Forum économique mondial, à Davos, Mateusz Morawiecki, le Premier Ministre Polonais, a annoncé que l´économie en Pologne se portera cette année mieux que de nombreux analystes du marché le supposent. Il a souligné l´importance du Sommet climatique qui a eu lieu à Katowice en décembre dernier où on a réussi à rédiger un « rulebook » – la feuille de route pour la mise en œuvre des accords de Paris. Le 1er Ministre a montré sa satisfaction, car le système fiscal, les investissements en Pologne et dans d’autres pays de la région d’Europe centrale ont été au coeur des discussions. Ce sont des sujets très importants, grâce auxquels la Pologne attire la croissance économique.

Morawiecki calme les dernières prévisions et rappelle que le Fonds monétaire international indique que la croissance du PIB mondial passera de 3,7% à 3,5% en 2019 ce qui n’est pas un ralentissement brusque.

Le Premier Ministre estime que la Pologne est l’un de ces pays qui gèrent très bien la dette publique. Elle réduit sa dépendance à l’égard des pays étrangers, comme le prouve la crédibilité de sa politique financière.

Suisse : Yusuff Ali veut construire un hôtel en Suisse

Le milliardaire indien Yussuff Ali M.A., président et directeur général du groupe Lulu Group International envisage de construire un hôtel 4 étoiles dans la ville suisse de Zurich.

En effet, Twenty14 Holdings (T14H), la branche hôtelière de Lulu Group International, signera très prochainement avec le promoteur immobilier suisse Necron AG le contrat afin d’entamer les travaux de l’hôtel. Celui-ci dont l’ouverture est pour le moment prévue en 2020 comptera un total de 260 chambres et sera situé stratégiquement à 10 minutes de l’aéroport et à 15 minutes du centre-ville de Zurich dans la commune de Rümlang.

La branche Twenty14 Holdings possède de nombreux hôtels de luxe au Moyen-Orient, en Inde et au Royaume-Uni pour une valeur de 750 millions d’euros, cet investissement en Suisse lui permettant de s’investir davantage sur le marché européen.

Allemagne : La recherche sur l’intelligence artificielle avance à Munich

A l’heure du tout numérique, l’intelligence artificielle devient un sujet sociétal de plus en plus important. Afin de devenir des pionniers dans ce domaine, 6.6 millions d’euros ont été débloqués en faveur du nouvel Institut indépendant pour l’éthique de l’intelligence artificielle à Munich en partenariat avec l’Université technique de la ville.

L’institut a pour but d’examiner les divers aspects de l’intelligence artificielle tels que l’éthique, l’équité, la transparence et la sécurité. Les résultats des recherches seront mis à la disposition du public de manière transparente. C’est le groupe américain Facebook qui va principalement financer le lancement du projet, mais l’Institut compte également sur le soutient d’autres partenaires pour financer les prochaines avancées. Facebook a d’ailleurs insisté sur le fait que cet organisme sera entièrement indépendant.

 

Les questions éthiques gagnent en importance :

L’Institut est dirigé par le professeur Christoph Lütge de l’Université technique de Munich. Coordinateur du projet, Lütge a déclaré: « Nous voulons fournir des conseils pour identifier et répondre aux questions éthiques que l’intelligence artificielle soulève dans la société, mais aussi dans l’industrie et pour les législateurs. »

La diffusion de l’intelligence artificielle soulève en effet des questions de plus en plus éthiques. Il a été montré que les préjugés des développeurs se retrouvent souvent au cœur des algorithmes, notamment dans les logiciels conçus pour sélectionner les candidats pour une offre d’emploi : certains groupes sociaux se retrouvent discriminés.

L’intelligence artificielle repose sur l’analyse de grandes quantités de données, et c’est d’ailleurs ce qui rend son utilisation particulièrement compliquée. Jusqu’à présent, elle était principalement limitée à des tâches simples (par exemple, l’amélioration des photos) mais avec les avancées de ce nouvel institut, on espère une amélioration globale de son utilisation.